lunes, enero 28

teledrama agnóstico

Je me suis reveillée avec un coucher de soleil nucléaire. Le ciel bleu et rose comme du sang jetait une étrange incandescence sur ma peu brune. Cette coloration du ciel a duré quelques minutes, ensuite tout a pâli. Les rayons de lumière étaient très jaunes. Le chambre semblait une baie calme. Quoique fastidieux, l'exercice de me lever est nécessaire. D'ailleurs, dans la marée indéfiniment montant des souvenirs de toutes sortes, dans cette corne d'abondance débordante qu'est cette vie, c'est une tentation constante d'élire un souvenir parmi tous les souvenirs, de distinguer un souvenir dans le torrent de souvenirs.

Et moi, je préfère des temps heureux. À peu de distance du miroir se trouve mon reflet. Je regarde cette image et je me rappelle de tes lèvres des neiges éternelles. Toujours malade, tu avais besoin de moi. Je me rappelle quand tu m'as dit "Tu sais que Julia a abandonné son chien pendant les vacances?" "Oui, je le sais." Je t'ai repondu. Et tu as commencé à pleurer. Je t'ai embrassé et nous avons resté toute la soirée appuyé sur le canapé marron. J'ai imaginé que j'étais dans un marécage. Tes bras langoureux en essayant de me retenir pour toujours. Je voulais rester seule au fond du lit pour me récupérer, mais je ne pouvais pas t'abandonner au sein d'une chambre avec une odeur à tristesse...